L'interdiction d'immigration imposée par Donald Trump a été critiquée par le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres. Il a déclaré qu'il n'était pas souhaitable que les frontières de l'un des pays les plus développés au monde soient fermées. Antonio Guterres, le secrétaire général de l'ONU, s'adressait à l'inauguration du sommet de l'Union africaine qui se tient à Addis-Abeba. Il n'a pas tari d'éloges à l'égard des nations africaines, car elles comptent parmi les nations les plus grandes et les plus libérales à l'égard des réfugiés. Guterres a expliqué la nature généreuse des nations du continent africain qui restent ouvertes à ceux qui en ont besoin à un moment où plusieurs pays hautement développés dans le monde ferment leurs frontières aux réfugiés, comme cité par le Times of India. Le sommet de l’Union africaine qui a inauguré sa 28e session est le premier à se tenir après l’investiture de Trump en tant que président. Les effets de la présidence de Trump se font déjà sentir sur le continent africain. Sept pays musulmans qui ont été interdits par Trump comprennent les pays africains du Soudan, de la Somalie et de la Libye, et la Maison Blanche a été condamnée et critiquée par plusieurs pays du monde entier. La présidente sortante de la Commission de l'Union africaine, Nkosazana Dlamini-Zuma, a déclaré que les temps à venir seraient très turbulents pour le monde. L’exemple le plus évident est que la nation même qui a réduit en esclavage les autochtones des pays africains interdit désormais les réfugiés, a ajouté Nkosazana. Ce sera l'une des périodes les plus difficiles et les plus difficiles pour l'unité et l'harmonie des nations africaines, a expliqué le président sortant de la Commission de l'Union africaine. Le sommet de l'Union africaine a un ordre du jour très sérieux qui inclut la décision de permettre au Maroc de redevenir membre de l'Union après sa sécession il y a 33 ans.