Publié le Janvier 28 2017
La Première ministre du Royaume-Uni, Theresa May, devra obtenir l'approbation du Parlement britannique avant d'initier la sortie officielle du Royaume-Uni de l'Union européenne, conformément au verdict de la Cour suprême du pays.
La plus haute instance judiciaire de Grande-Bretagne a refusé d'accepter l'argument du gouvernement selon lequel la Première ministre Theresa May avait le droit d'utiliser sa "prérogative royale" les pouvoirs exécutifs pour rendre opérationnel l'article 50 du traité de Lisbonne de l'Union européenne et entamer les pourparlers de sortie qui durerait deux ans.
La Cour a cependant refusé d'accepter les arguments selon lesquels les organes législatifs délégués du Royaume-Uni au Pays de Galles, en Écosse et en Irlande du Nord doivent approuver avant d'invoquer l'article 50.
Le président de la Cour suprême du Royaume-Uni, David Neuberger, a déclaré que le référendum organisé pour susciter le vote du public sur le Brexit était d'une importance politique énorme. Mais l'acte du Parlement britannique qui a établi le référendum n'a jamais précisé la marche à suivre après le résultat du vote. Le verdict a été rendu avec une décision de 8 contre 3 qui allait à l'encontre du gouvernement, cité par le Times of India.
Ainsi, toute modification du cadre juridique pour rendre le référendum opérationnel ne devrait être effectuée que de la manière approuvée dans la constitution du Royaume-Uni, qui est l'acte du Parlement des nations.
Theresa May a souvent déclaré qu'elle rendrait l'article 50 effectif avant mars 2017, mais le dernier verdict du tribunal implique qu'elle devra d'abord obtenir le consentement des législateurs. Cela aura pour conséquence que ses plans seront soit retardés, soit modifiés malgré la déclaration du parti travailliste, le principal parti d'opposition, selon laquelle cela ne créera pas d'obstacles à son emploi du temps.
Theresa May avait élaboré la semaine dernière son plan d'action pour les pourparlers sur le Brexit qui impliquait une rupture complète des liens avec l'Union européenne qui faisaient partie de son programme en 12 points axé sur les accords de libre-échange international, donnant le ton à un Brexit dur.
La livre sterling s'était initialement renforcée à l'annonce du verdict du tribunal défavorable au gouvernement. Mais il a ensuite chuté d'un demi-cent pour baisser face à l'euro et au dollar après que le tribunal a rendu un autre verdict selon lequel le consentement des assemblées déléguées de Grande-Bretagne n'était pas nécessaire pour lancer l'article 50.
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Règles du Brexit
Theresa May
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