Le Royaume-Uni est témoin d'une augmentation massive des demandes de visa émanant des conjoints de ses citoyens originaires des pays asiatiques du Pakistan, de l'Afghanistan et de l'Irak. Cela a rendu le traitement des visas plus strict pour les demandeurs de ces pays. Les immigrants asiatiques britanniques dépensent jusqu'à 7,000 91 £ pour traiter les visas de leurs conjoints au Royaume-Uni. Les agences d'immigration du Royaume-Uni utilisent des visas délivrés en Irlande. Les agences d'immigration sollicitent une intervention judiciaire au cas où les autorités irlandaises tarderaient à délivrer les visas. En effet, une agence nommée Immigration Assistance Services (IAS), avec une adresse à Rochdale, en Angleterre, assure pouvoir garantir des visas aux conjoints des demandeurs en sollicitant une décision favorable auprès des tribunaux irlandais. L'Irish Times cite une affaire récente, dans laquelle la juge Mary Faherty a ordonné au ministère de la Justice et de l'Égalité de se prononcer sur une demande de visa dans un délai de six semaines pour le conjoint pakistanais d'un citoyen britannique. Le conjoint s'était auparavant vu refuser un visa par les autorités britanniques. Le couple a ensuite contacté l'IAS pour obtenir un visa irlandais, affirmant que le conjoint était éligible à un visa en vertu des lois de l'UE. L'UE accorde des visas aux conjoints des ressortissants de l'UE migrant en Irlande pour le travail. Cette disposition de l'UE est utilisée par les agences britanniques pour aider ses ressortissants à obtenir un visa pour leurs conjoints qui ne sont pas citoyens de l'UE. Une fois le visa irlandais obtenu, le couple peut s'installer au Royaume-Uni après avoir séjourné en Irlande pendant XNUMX jours. Les agences encouragent ainsi les couples candidats à passer des vacances en Irlande pour remplir ce critère, puis à rester au Royaume-Uni conformément aux exigences légales. Le ministère de la Justice et de l'Égalité a récemment exprimé ses inquiétudes à la Haute Cour concernant l'utilisation abusive de cette disposition de l'UE. Cela a fait craindre que l’Irlande puisse servir de porte d’entrée dérobée pour des personnes qui ne sont par ailleurs pas légalement autorisées à migrer vers le Royaume-Uni. Selon le ministère, il ne s'agit pas d'un précédent positif pour l'espace de déplacement commun. Le ministère a constaté une augmentation exceptionnelle de l'application des droits issus des traités de l'Union européenne. Cela a été encore plus vrai dans les cas impliquant des membres de la famille de citoyens britanniques originaires de pays asiatiques.