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Publié le 08 mai 2015

Québec déplore les nouvelles règles sur les travailleurs étrangers temporaires

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Les ministres du Cabinet du Québec ont averti que la province pourrait perdre des emplois à moins qu'Ottawa ne revienne sur les récents changements apportés au Programme des travailleurs étrangers temporaires. Le Québec avait demandé au gouvernement fédéral de retarder la réforme jusqu'à ce qu'il puisse parvenir à un compromis, mais de nouvelles restrictions sur l'embauche de travailleurs étrangers temporaires sont entrées en vigueur jeudi. Le programme permet aux employeurs qui ne trouvent pas de travailleurs qualifiés localement de les recruter à l'étranger. En juin dernier, après que les médias ont rapporté que certains employeurs abusaient du programme, le gouvernement fédéral a resserré les règles.
Dans certains secteurs d'emploi, dont le commerce de détail, les entreprises ne peuvent plus embaucher de travailleur étranger temporaire dans une région où le taux de chômage est supérieur à six pour cent. Le taux de chômage à Montréal, Laval, Sherbrooke et bien d'autres régions était plus élevé que celui de l'an dernier.
De nombreuses entreprises québécoises se plaignent du fait que les nouvelles restrictions rendront plus difficile pour elles de trouver les travailleurs dont elles ont besoin, a déclaré la ministre de l'Immigration, de la Diversité et de l'Inclusion, Kathleen Weil. Ils lui ont également fait savoir que les nouvelles règles pourraient les amener à délocaliser certaines de leurs activités au sud de la frontière. Pire encore, alors que les provinces de l'Ouest et l'Ontario bénéficient d'une main-d'œuvre en croissance, celle du Québec est en déclin, a-t-elle déclaré à la Gazette de Montréal. « Notre situation est que la pénurie va s’aggraver », a-t-elle déclaré. "L'immigration, qu'elle soit temporaire ou permanente, est la manière dont nous pouvons résoudre ce problème." Le Québec continue de faire pression sur le gouvernement fédéral pour qu'il assouplisse certaines des nouvelles règles. «Ce n'est pas la fin de cet échange (avec Ottawa). Cela ne peut pas être le cas », a-t-elle déclaré. "C'est tellement irrationnel qu'on entrave d'une manière ou d'une autre le développement de nos entreprises, de certains secteurs, de nos régions et de notre économie." Le cabinet du ministre fédéral de l'Emploi, Pierre Poilievre, a déclaré que le but de la réforme est de garantir que les Québécois soient embauchés avant les travailleurs étrangers. « Là où il y a un nombre important de chômeurs au Québec, le gouvernement estime que les employeurs doivent faire davantage pour les attirer », a-t-il déclaré dans un communiqué. Michel LeBlanc, président-directeur général de la Chambre de commerce du Montréal métropolitain, a déclaré que le secteur informatique de la ville, y compris les développeurs de jeux vidéo, pourrait souffrir de la réforme. De nombreuses entreprises informatiques embauchent des travailleurs étrangers temporaires pour combler des pénuries de main-d'œuvre à court terme lors de poussées de production, a-t-il déclaré. Désormais, « soit ces entreprises n'auront pas accès aux travailleurs qu'elles désirent et seront en décalage avec les besoins du marché, soit elles déplaceront leurs activités de production ailleurs qu'à l'extérieur du Québec, probablement à l'extérieur du Canada », a-t-il expliqué. . Ces changements pourraient également rendre plus difficile pour les entreprises du secteur du tourisme d'embaucher des travailleurs saisonniers moins qualifiés, a-t-il déclaré. « Le risque est que nous devions probablement éventuellement corriger ce que le gouvernement met actuellement en place. Pendant ce temps, les entreprises vont avoir plus de difficultés », a-t-il expliqué. « Et, dans certains cas, les travailleurs locaux vont être privés d’emploi parce que leurs activités seront déplacées hors du pays. » Les Manufacturiers et Exportateurs du Québec se sont également prononcés contre les changements apportés au programme. « Même si les premiers secteurs touchés seront probablement ceux de la transformation alimentaire, du commerce de détail et de la restauration, tous les fabricants et entreprises exportatrices du Québec en ressentiront les effets », a indiqué jeudi le MEQ dans un communiqué. François Daigle, vice-président aux services professionnels et à la formation d'une firme de conseils en sécurité de l'information à Laval, a déclaré que les nouvelles restrictions pourraient lui causer des maux de tête. Au cours des quatre dernières années, son entreprise, Okiok, a embauché quatre travailleurs étrangers temporaires parce que les candidats locaux n'avaient pas l'expertise nécessaire. S'il ne peut pas garder ces travailleurs en raison des nouvelles restrictions, alors son entreprise ne pourra plus investir dans la formation professionnelle comme elle le fait actuellement, a-t-il déclaré. «J'investis tout mon temps dans mes employés. Donc, quand j'embauche, je n'embauche pas pour six mois, j'embauche pour 10 ans », a-t-il déclaré.

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