Publié le Novembre 10 2015
Les universités seront chargées de veiller à ce que les étudiants internationaux quittent le Royaume-Uni après l'obtention de leur diplôme, dans le cadre des nouveaux plans présentés par la ministre de l'Intérieur Theresa May. En utilisant les informations obtenues lors des contrôles de sortie, le ministère de l'Intérieur espère que ces mesures encourageront les universités à garantir que leurs diplômés ne violent pas les conditions de leur visa.
Ces informations permettront à terme d'établir une « liste noire » des universités où le plus grand nombre d'étudiants dépassent la durée de leur visa. Les sanctions contre les pires contrevenants pourraient faire perdre aux universités le droit d’attirer davantage d’étudiants extérieurs à l’Union européenne. Cela survient deux ans après que l'Université métropolitaine de Londres s'est vu interdire de parrainer des étudiants extérieurs à l'Espace économique européen (EEE) après qu'une enquête de l'Agence britannique des frontières a révélé qu'un nombre important d'étudiants n'avaient pas l'autorisation de résider au Royaume-Uni.
Ces projets font suite au discours prononcé par la ministre de l'Intérieur à la conférence du Parti conservateur le mois dernier, dans lequel elle a déclaré que la Grande-Bretagne « accueillait les étudiants les plus brillants du monde entier ». Mais... trop de gens ne rentrent pas chez eux dès que leur visa est épuisé. Je me fiche de ce que disent les lobbyistes universitaires. Les règles doivent être appliquées. Les étudiants, oui ; les personnes qui ont dépassé la durée de leur séjour, non.
En octobre, le Times a révélé que le ministère de l'Intérieur envisageait de réduire de 25,000 XNUMX par an le nombre d'étudiants hors EEE en Grande-Bretagne. Cet objectif serait atteint en instaurant des tests d'anglais qui, selon les rumeurs, « seraient plus rigoureux que ceux en place en Australie et aux États-Unis, désavantageant les meilleures universités britanniques ».
Dans le Sunday Times, Theresa May a affirmé que l'écart entre le nombre d'étudiants non européens arrivant en Grande-Bretagne et celui qui partait s'élevait à 96,000 2.3. Ce chiffre a été largement critiqué. En mai, une étude menée par des économistes de PwC et du lobbyiste d'affaires London First a révélé que les étudiants étrangers apportent une contribution nette de XNUMX milliards de livres sterling par an à l'économie britannique.
De plus, une étude annoncée cette semaine a révélé que la majorité des étudiants internationaux étudiant des matières scientifiques ont choisi le Royaume-Uni en raison de sa réputation. L'étude du British Council indique que seulement 29 % des étudiants internationaux en STEM ont choisi les universités britanniques pour leurs perspectives d'emploi après l'obtention de leur diplôme. En revanche, moins de 22 % des étudiants internationaux en sciences aux États-Unis l’ont choisi pour sa réputation ; la raison la plus courante était les perspectives d'emploi.
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