Les étudiants non européens devraient payer l’intégralité des frais de scolarité s’ils souhaitent étudier en France, recommande un nouveau rapport, une mesure qui pourrait rapporter à la France 850 millions d’euros par an. Une formation universitaire en France ne coûte que des frais administratifs annuels - que vous soyez français, originaire de l'UE ou de plus loin. Mais un rapport publié mardi par France Stratégie, lié au cabinet du Premier ministre Manuel Valls, pourrait changer la donne. Le rapport affirme que si le caractère international croissant de l’enseignement supérieur constitue une opportunité pour la France, il pose également un problème. L’opportunité, affirme-t-il, réside dans le fait qu’un grand nombre d’étudiants internationaux choisissent la France. En 2012, 6.8 pour cent du total des étudiants étrangers dans le monde étaient à Paris, bénéficiant d'universités établies et d'une éducation de bonne qualité. Le problème, cependant, c'est que la France n'arrive pas à faire face aux chiffres. Environ 200,000 850 étudiants non européens devraient s'y présenter au cours des dix prochaines années. Les auteurs du rapport affirment que si les étudiants non européens devaient payer l’intégralité des frais de scolarité, cela signifierait une augmentation de revenus estimée à 11,000 millions d’euros par an. Ces revenus seraient entièrement réinvestis dans des mesures telles que des bourses supplémentaires pour les étrangers et de meilleurs services pour les étudiants internationaux. Campus France, l'organisation qui vise à attirer les jeunes étrangers pour étudier en France, a rapporté en novembre que les étudiants internationaux donnent déjà un élan considérable à l'économie française. L'étudiant d'échange moyen dépense en moyenne 4.65 41 € par an rien que pour la nourriture et le loyer, ce qui contribue aux 300,000 milliards d'euros qu'il rapporte chaque année. Les étudiants étrangers gagnent également de l’argent pour les caisses de l’État français grâce au tourisme, lorsque leurs familles et amis viennent leur rendre visite. Parallèlement, 43 % des étudiants internationaux travaillent à côté, contribuant ainsi à des fonds d'assurance maladie et retraite dont ils bénéficient rarement, rapporte Campus France. L'étude de novembre a montré que sur les quelque 26 19 étudiants internationaux, 8 pour cent venaient d'Afrique, 20150128 pour cent d'Europe, XNUMX pour cent d'Asie et XNUMX pour cent du Moyen-Orient. http://www.thelocal.fr/XNUMX/foreign-students-in-france-should-pay-full-fees