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Publié le Mars 12 2015

Les étudiants étrangers doivent-ils payer le plein tarif pour l’enseignement supérieur ?

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By  Éditeur
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La plupart des étudiants étrangers hors Union européenne devraient payer l’intégralité des frais de scolarité, et ces ressources – estimées à 850 millions d’euros (940 millions de dollars) – devraient être investies pour garantir que la France puisse s’adapter aux nouveaux défis de l’internationalisation de l’enseignement supérieur tout en offrant une université équitable. un système attrayant et de haute qualité, selon un nouveau rapport.

Le rapport, Investir dans l'Internationalisation de l'Enseignement Supérieur - Investir dans l’internationalisation de l’enseignement supérieur – est signé Nicolas Charles et Quentin Delpech de France Stratégie, cellule stratégique et consultative rattachée au cabinet du Premier ministre.

Charles et Delpech affirment que la France doit surmonter des problèmes, notamment l'insuffisance des ressources, pour maintenir sa part de marché dans un environnement mondial de plus en plus compétitif. Cela inclut une augmentation continue du nombre d’étudiants étudiant à l’étranger et une internationalisation croissante de l’enseignement supérieur avec davantage de programmes et d’établissements transfrontaliers, de nouveaux programmes et technologies et une collaboration internationale en matière de recherche.

À l'heure actuelle, tous les étudiants universitaires, qu'ils soient français, de l'UE ou d'autres pays, paient les mêmes frais d'inscription en France. Ceux-ci s'élèvent actuellement à 184 € (203 USD) par an pour la période de trois ans.Licence (équivalent baccalauréat), 256 € pour un master et 391 € pour un doctorat.

Selon l'UNESCO, la France était le troisième pays d'accueil des étudiants internationaux en 2012, après les États-Unis et le Royaume-Uni. La France accueillait alors 271,000 6.8 étudiants étrangers, soit XNUMX % des étudiants mobiles, c'est-à-dire ceux qui étudient dans un autre pays que le leur.

Dans l'avant-propos du rapport, Jean Pisani-Ferry, commissaire général de France Stratégie, note que le nombre d'étudiants en mobilité internationale a doublé, passant de deux millions en 2000 à quatre millions aujourd'hui, et pourrait encore doubler dans les dix prochaines années.

Il y avait moins de 500 MOOC – cours en ligne ouverts et massifs – au printemps 2013, mais plus de 3,000 2014 à l’été XNUMX.

Cette « double transformation marque un essor du processus d'internationalisation, et donc de concurrence, dans un secteur longtemps organisé sur une base quasi exclusivement nationale et, en France, essentiellement comme un service public », estime Pisani-Ferry.

Il considère que cette évolution offre des opportunités telles que l'augmentation du nombre d'étudiants internationaux en provenance des pays émergents, un avantage pour la France qui a conservé sa tradition scientifique. Mais il existe également des problèmes, tels que la concurrence accrue des « pôles » de l'enseignement supérieur au Moyen-Orient et en Asie, et la philosophie du service public français qui se traduit par un manque de ressources.

Tendances globales

Le rapport examine trois tendances mondiales affectant l’enseignement supérieur. Ceux-ci sont:

Transnationalisation: Marqué par la diminution du monopole des pays développés dans la recherche et l'innovation, comme la France et la Grande-Bretagne, et la participation croissante des pays émergents comme la Chine et la Corée du Sud.

Entre 2000 et 2012, le nombre d'étudiants de l'enseignement supérieur est passé d'environ 100 millions à 196 millions, avec près de la moitié de la croissance dans les quatre pays « BRIC » que sont le Brésil, la Russie, l'Inde et la Chine. D’ici 2025, le nombre d’étudiants à l’étranger devrait dépasser 7.5 millions. Parallèlement, la révolution des technologies de l’information et de la communication offre de nouvelles opportunités de partage des connaissances au-delà des frontières.

Multipolarisation: Actuellement, le centre de gravité de l'économie de la connaissance reste au nord, mais alors qu'un quart des articles publiés dans des revues scientifiques entre 1996 et 2010 ont été rédigés aux États-Unis, et que plus de la moitié des étudiants internationaux choisissent l'Europe occidentale et l'Amérique du Nord pour leurs études à l’étranger, un processus de décentralisation gagne du terrain avec une offre d’enseignement supérieur compétitive en Asie et au Moyen-Orient.

Au cours de la dernière décennie, la croissance de la part de marché des étudiants internationaux dans les pays BRICS a été le double de celle des pays d’accueil traditionnels – les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l’Allemagne et l’Australie.

Diversification: Les changements économiques et démographiques majeurs dans les pays émergents comme dans les pays développés entraînent une demande croissante et complexe de connaissances.

Les flux de mobilité, les échanges d’étudiants et de programmes, les campus offshore et les nouveaux pôles éducatifs exploitant la demande régionale sont des développements qui affectent les pays du Sud. Dans les pays développés, les établissements cherchent à ajouter une dimension plus internationale à leurs cours.

En outre, la mobilité ne se limite plus aux individus mais s'étend aux programmes et aux établissements eux-mêmes : le nombre de campus offshore devrait passer de 200 en 2011 à 280 d'ici 2020 ; et les connaissances deviennent plus transférables grâce à l’éducation numérique, notamment les MOOC.

L'exception française

L'approche française de l'internationalisation de l'enseignement supérieur est traditionnellement basée sur l'influence et la coopération, indique le rapport. Elle se caractérise par une forte proportion d’étudiants étrangers extra-européens – les quatre cinquièmes du total – et surtout ceux d’origine africaine qui représentaient 43 % en 2011, contre moins de 10 % dans les autres grands pays d’accueil.

Une autre caractéristique est son vaste réseau d’enseignement non supérieur à travers le monde ; plus de la moitié des 320,000 XNUMX élèves fréquentant ses écoles primaires et secondaires ne sont pas de nationalité française, et étendent ainsi l'influence française à l'étranger.

Alors que seuls 88 MOOC sur 3,000 220 sont d'origine française, 3 millions de personnes – XNUMX % de la population mondiale – parlent français quotidiennement, ce qui représente un marché important, précise le rapport.

En revanche, les établissements d'enseignement supérieur français obtiennent de mauvais résultats dans les classements internationaux et leur système universitaire divisé-grandes écoles et les universités-les organismes publics de recherche sont une source de fragmentation. Il y a un manque de personnel qualifié et de stratégie au sein des institutions pour faire face à l'internationalisation, indique le rapport.

Des objectifs pour l'avenir

Charles et Delpech estiment que la France doit adopter une approche stratégique ambitieuse basée sur la clarification et la priorisation de ses objectifs en matière d'internationalisation de l'enseignement supérieur. Plutôt que de se concentrer sur le nombre d'étudiants étrangers, il s'agirait de définir les raisons pour lesquelles la France souhaite les attirer.

Les auteurs comparent les systèmes d’autres pays, notamment l’Australie, le Royaume-Uni et l’Allemagne, et présentent quatre objectifs potentiels, parfois superposés, pour la France. Ceux-ci sont:

  • Attirer des étudiants et des chercheurs talentueux pour renforcer une main-d’œuvre qualifiée ;
  • Améliorer la qualité de l’enseignement supérieur ;
  • Fournir une source de revenus d'exportation pour l'économie et d'autofinancement pour les établissements d'enseignement supérieur ; et
  • Être un instrument stratégique d’influence et de coopération dans le monde en développement.

Ils concluent que la France doit allier qualité de l'enseignement et équité : « L'ambition de la France serait d'utiliser l'internationalisation comme un levier pour améliorer la qualité de l'enseignement supérieur et de la recherche.

« Cependant, les caractéristiques spécifiques du système français – l'intégration géographique des flux de mobilité entrants, principalement en provenance d'Afrique ; sa position d’outsider sur le marché mondial en raison de son langage – plaide en faveur de l’association de la qualité et de l’équité.

Pas de baisse des financements publics

Le rapport indique que promouvoir l'internationalisation coûte cher et que, dans une situation budgétaire serrée, faire payer les étudiants étrangers est souvent considéré comme un moyen d'augmenter le financement des établissements d'enseignement supérieur, car il n'existe actuellement aucune différenciation dans les frais universitaires, quelle que soit l'origine des étudiants.

Mais si les auteurs soutiennent le principe de faire payer l'intégralité du coût de leurs études aux étudiants extracommunautaires, à l'exception des doctorants qui en seraient exonérés, ils précisent que les frais « doivent être ciblés et servir un plan d'investissement ambitieux pour la qualité de l'enseignement supérieur et recherche".

Ils estiment que la réforme proposée pourrait permettre de récolter environ 850 millions d'euros (940 millions de dollars), calculés sur la base de 102,000 11,101 étudiants payant en moyenne XNUMX XNUMX euros de frais de scolarité annuels. Mais ils soulignent que ces financements supplémentaires ne devraient pas conduire à une réduction des financements publics.

« Ce principe de tarification ne doit pas entraîner une diminution correspondante des dépenses publiques, mais doit servir un objectif : le développement d’une internationalisation inclusive pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur français. »

Cet investissement est crucial pour contrecarrer les effets négatifs de l'introduction de ces taxes, qui devraient conduire à une baisse de la proportion actuellement élevée d'étudiants non européens à court et moyen terme, indique le rapport.

Plan quinquennal

Le rapport propose un plan de réforme quinquennal visant à garantir l'équité et la qualité, et à renforcer l'attractivité de l'enseignement supérieur français dans le cadre d'un système de scolarité complet.

Les mesures d’équité impliquent un « réajustement significatif des politiques de bourses » en faveur des étudiants défavorisés. Le rapport suggère que 30,000 440 subventions supplémentaires pourraient être accordées sous la forme d'exonérations de frais de scolarité, en ciblant le monde francophone, en particulier l'Afrique. Le coût estimé serait d'environ XNUMX millions d'euros par an.

Étant donné que les étudiants internationaux payant des frais de scolarité auraient des attentes plus élevées, d’autres services devraient être développés, tels que l’éducation numérique et l’éducation transnationale. Le rapport estime qu'au moins 1,000 280 € pour chaque étudiant international devraient être alloués à la mise en œuvre d'initiatives telles que des cours de français et des services de conseil en matière de logement et d'emploi. Un tel système coûterait environ XNUMX millions d'euros par an.

Trois mesures seraient mises en place pour assurer l'attractivité. Le premier serait une allocation annuelle de 50 millions d’euros pour exporter les programmes et établissements français à l’étranger, ainsi qu’une unité spéciale pour promouvoir l’éducation transnationale française dotée d’un budget de 2.5 millions d’euros.

Deuxièmement, le développement de l'éducation numérique pour le monde francophone, avec un nouveau financement d'environ 70 millions d'euros par an. Troisièmement, il y aurait une politique visant à attirer et à recruter de nouveaux étudiants étrangers, destinée à des pays ciblés, avec pour objectif que la France reste la première destination linguistique non anglophone pour les étudiants internationaux. Le financement de ce projet s'élèverait à 7.5 millions d'euros par an.

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