Publié le 11 mai 2020
Durant la crise actuelle du coronavirus, les politiques d’immigration des pays ont été mises au premier plan et l’Australie et le Canada ne font pas exception.
Au cours de la dernière décennie, ces pays se sont de plus en plus appuyés sur PR et les titulaires de visas temporaires pour fournir de la main-d’œuvre et alimenter la croissance économique.
Dans ces deux pays, les immigrants ont eu un impact positif sur l'économie.
Politiques d'immigration ces derniers temps
Même si les deux pays reconnaissent que leurs politiques d’immigration ont alimenté leur croissance économique, ils ont adopté une approche différente en matière d’accueil des immigrants au cours des dernières années.
Le Canada a mené une politique d'immigration agressive au cours des deux dernières décennies et, en mars de cette année, il a annoncé son intention d'accueillir 1 million de migrants d'ici 2022.
Pour atteindre ces objectifs d'immigration, le Canada envisage d'accueillir 58 pour cent de ces immigrants dans la catégorie économique, 27 pour cent relèveront de la catégorie du regroupement familial tandis que 15 pour cent relèveront de la catégorie des réfugiés et d'autres motifs humanitaires.
L'Australie a elle aussi accueilli des immigrants et reconnu leur contribution à la croissance économique, mais ces dernières années, elle a envisagé de réduire le nombre d'immigrés.
Cependant, l'année dernière, le gouvernement a annoncé une réduction du plafond de migration de 190,000 160,000 à XNUMX XNUMX au cours des quatre prochaines années.
Dans le cadre de ce plan, le pays accueillera 70 pour cent des immigrants dans la catégorie économique et 30 pour cent dans la catégorie familiale.
COVID-19 et politiques d’immigration
Ces deux pays ont annoncé des changements en matière d’immigration et des restrictions de voyage en raison du coronavirus.
Les tirages d'Entrée express et les nominations provinciales annoncées dans le cadre du Programme de nomination provincial (PNP) indiquent que le Canada tient à atteindre l’objectif d’immigration qu’il s’est fixé pour 2022.
Malgré l'impact du coronavirus, le Canada a émis 11,700 7,800 invitations à postuler (ITA) dans le cadre du système Entrée express, contre 8000 XNUMX invitations en mars et XNUMX XNUMX invitations émises en février.
Lors du dernier tirage d'Entrée express du 1er mai, le Canada a délivré 3,311 452 ITA aux candidats de la catégorie de l'expérience canadienne (CEC). Le système de classement global ou points CRS est tombé à XNUMX lors de ce tirage.
Cela indique la volonté d'Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC) de maintenir les programmes d'immigration malgré les limites imposées par la COVID-19.
L'Australie, en revanche, a réduit le nombre de ses invitations en classe économique. L'Australie n'a émis que 100 invitations dans le cadre du programme Skill Select, contre 2050 1500 en mars et XNUMX XNUMX invitations en février.
L'immigration après la pandémie
Si l’on en croit le nombre élevé de tirages d’Entrée express et le nombre d’ITA délivrés par le Canada même après l’épidémie de coronavirus, cela montre qu’il est déterminé à atteindre les objectifs d’immigration qu’il s’est fixés pour 2022. Cela indique sa détermination à poursuivre son pro- campagne d’immigration après la pandémie.
D’un autre côté, l’Australie a connu une réduction des arrivées d’immigration et des voix se font entendre dans le pays en faveur d’une réduction des arrivées d’immigration après la pandémie.
Si l’on s’en tient à ces tendances, le Canada semble plus déterminé à maintenir son important afflux d’immigrants même après la fin de la pandémie de coronavirus.
Mots clés:
Immigration au Canada
Partager
Obtenez-le sur votre mobile
Recevez des alertes de nouvelles
Contacter l'axe Y